Phat That Luang, LAOS
Anciennement surnommé “Royaume du million d’éléphants”, puis “Pays du million d’oubliés” à l’époque de la guerre d’Indochine (1946 à 1975), le LAOS porte maintenant le nom de “l’un des derniers pays du monde où le calme perdure”!
En effet, après plusieurs décennies de guerres secrètes entre les communistes et les capitalistes (financés par les États-Unis…), le LAOS vit, depuis quelques années, une période d’accalmie.
En 1975, les citoyens instruits du pays émigrent en grand nombre vers les pays industrialisés, alors que les socialistes s’emparent du pouvoir. De même, une partie du peuple illéttré trouve refuge dans le nord de la Thaïlande, où une population importante parle lao.
Ces guerres ont fait du LAOS la nation la plus lourdement bombardée, par nombre d’habitants, de toute notre planète… Aujourd’hui, c’est un gouvernement socialiste qui dirige le pays et qui ouvre ses portes aux touristes.
En quittant le Cambodge, il nous était plus simple de repasser par la Thaïlande pour nous rendre au LAOS. Et pour couvrir cette grande distance, nous avons pris le train, de nuit, pour le plus grand plaisir des enfants!
Puis, pour le bien-être de la famille, nous avons opté pour une cabine : 2 lits superposés, juste assez de place pour ranger nous bagages et, surtout, le confort nécessaire à de précieuses heures de sommeil!
Lorsque nous pénétrons en terres laotiennes, nous avons une impression de “campagne”; l’air y est frais! Nos 35 degrés des dernières semaines contrastent avec les 25 degrés actuels!
VIENTIANE
Vientiane, capitale du LAOS; son nom est doux et sa ville est paisible!
Alors que le LAOS poursuit son ouverture sur le monde, Vientiane reste une ville fascinante d’où l’on peut observer un passé communiste et un avenir davantage capitaliste.
Les vieux quartiers qui bordent le Mékong et les dizaines de temples lui confirment une atmosphère “hors du temps”, tandis que la modernisation de son centre témoigne de sa métamorphose en cours.
Bien que le Patuxai, rappelle l’Arc de Triomphe de Paris, en s’approchant, nous distinguons bien ses caractéristiques lao avec ses bas-reliefs et ses ornements tout en haut et le long de la corniche.
Le Pha That Luang est le monument national le plus important du LAOS; il symbolise à la fois la religion bouddhiste et la souveraineté lao.
Un air de douceur, la simplicité même, tout de doré vêtu; de toute beauté!
On dit que le caractère lao se défini par le bouddhisme, par conséquent, les monastères (Vat) sont nombreux et grandioses.
Bouddha, qui incarne la sagesse parfaite, est à tous les tournants.
Notre super beau Tuk-Tuk à Vientiane.
Nous nous dirigons maintenant au nord du LAOS...
Et nous prenons le bus! 384 km en 10 h de route… Bien que l’état des routes s’améliorent dans tout le LAOS, on dit que les déplacements par voie terrestre demeurent une épreuve d’endurance! (On confirme!)
En route, nous découvrons les saveurs locales; beaucoup de poissons séchés.
LUANG PRABANG
Luang Prabang, ville du nord du LAOS, située sur le haut du fleuve Mékong. À 700 m d’altitude, la ville occupe un site privilégié, niché entre les montagnes, ce qui lui a valu une place dans les sites du Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Luang Prabang est située au confluent de la rivière Nam Khan et du fleuve Mékong.
Pêcheur sur la Nam Khan.
Dû à la forte crue des eaux en saison humide, ce pont de bambou ne peut être installé qu’en saison sèche.
Luang Prabang se visite facilement en une journée. Et cette fois-ci, nous optons pour une belle ballade à vélos!
C’est une première expérience pour la famille et nous avons juste hâte de recommencer!
Faute de vélo à sa taille, Olivier prend place à l’arrière de Ghislain.
En milieu d’après-midi, nous nous baladons à travers un véritable havre de paix et visitons les plus beaux temples, principaux attraits de la ville.
Vat Xieng Thong, le plus somptueux temple de Luang Prabang.
Vat Nong Sikhunmeuang
Bouddha et ses fidèles aux pieds du mont Phu Si.
Également, le grand empire d’Angkor a laissé derrière lui de splendides temples de pierre.
À une certaine époque, les Khmers du Angkor régnaient sur les territoires du Laos, de la Thaïlande et du Vietnam.
La ville renferme plusieurs pagodes bouddhistes. En effet, 32 des 66 temples historiques sont occupés par les moines bouddhistes.
Ici, un jeune moine apprend l’anglais.
Nous sommes fascinés par ces jeunes garçons, ces hommes qui, vêtus d’orangé, respirent la paix et inspirent le respect. Souvent, ils se montrent très disposés à échanger quelques mots avec nous. Ainsi, nous avons pu en apprendre davantage sur leur mode de vie.
Très impliqués dans leur communauté, les moines consacrent leur journée à la prière et aux divers apprentissages ainsi qu’à différents travaux tels que construction d’un nouveau temple (ci-haut) et restauration de fresques (ci-bas).
Lorsque nous traversons l’immense marché local, Olivier est bien impressionné de voir encore bouger le poisson sur le grill!
Puis moi, je suis étonnée de voir des oies se faire “déplumer” comme si on enlevais des “mottes” de laine à un chandail!
L’essentiel de l’art traditionnel lao prend pour sujet la religion, en particulier le bouddhisme.
MÉKONG
Douzième fleuve du monde par sa longueur et dixième par son débit, le Mékong est aussi l’un des cours d’eau les plus sauvages de la planète. Prenant sa source à plus de 4000 km de la mer, sur le plateau tibétain, le Mékong traverse le LAOS sur toute sa longueur. De tous les pays du Sud-Est asiatique traversés (Cambodge, Laos, Thaïlande, Vietnam, Myanmar et Chine) , c’est au LAOS que se situe sa portion la plus longue. Il fût longtemps constitué de principale voie de circulation du LAOS avant de céder progressivement du terrain aux routes praticables toute l’année.
Pour redescendre plus au sud du pays, nous optons pour une croisière sur le Mékong, sur ce type d’embarcations en bois.
Petits villages de pêcheurs, végétation tropicale, dunes de sable et rochers de granite agrémentent le paysage tout au long de cette longue route.
Le Mékong n’héberge ni grande ville ni zone industrielle sur ses rives. Le potentiel hydroélectrique considérable du fleuve a fait naître quelques projets d’installations électriques et de barrages. Les gouvernements du Cambodge, du Laos, de la Thaïlande, du Vietnam et du Myanmar ont accepté de se consulter mutuellement avant d’entreprendre tout projet pouvant exercer un impact sur les pays voisins. Seule la Chine a refusé de signer cet accord et continue son dynamitage excessif…
L’intérêt le plus remarquable du LAOS reste sans doute ses vastes étendues naturelles intactes.
Les habitants profitent de la saison sèche pour cultiver fruits et légumes sur ces rives.
Pour notre dernière portion sur le Mékong, nous optons pour un “fast-boat”, petite chaloupe en bois, motorisée par un moteur 8 cilyndres… carburant au propane!
Aux abords du Mékong, nous avons perdu encore quelques degrés. Et sur l’eau, à 50 milles à l’heure, ce n’est pas chaud!
En 2h45, nous avons parcouru ce que nous aurions fait en 12h! Y’a de bons investissements et ça en est un! Disons que l’ensemble de la famille a trouvé plutôt difficile la première journée de 12h non-stop… Nous avions peine à imaginer récidiver! La famille a bien aimé cette descente “rapide”, tous bien adossés à nos sièges!
Au terme de notre première journée, nous nous arrêtons dans la petite municipalité de Pakbeng. Située à mi-route entre Luang Prabang et Huay Xai (frontière de la Thaïlande), ce bourg a vu son agglomération quintupler cette dernière décennie depuis que les navettes y font escale.
Il y avait longtemps que nous n’avions pas vu un peuple aussi accueillant!
Beaucoup de gens dans les rues pour venir nous saluer. Un homme se montre particulièrement chaleureux : M. Sunny!
À travers ces brèves rencontres dans les rues, ces échanges de sourires et de quelques mots lao, nous avons ainsi le sentiment de “goûter” un peu plus au LAOS.
Derrière ce merveilleux sourire se cachent deux autres jeunes filles!
Tous les matins, les moines descendent dans les rues et vont demander l’aumône. Les villageois leur donne principalement leur ration de riz pour la journée.
Un beau cadeau que de croiser ces jeunes filles traditionnellement vêtues.
Maintenant, le LAOS a pris en main son destin. Pourtant, il reste l’un des pays les plus mystérieux et les moins visités de tout l’Asie du Sud-Est n’attirant que 5% du touriste venu visiter sa voisine, la Thaïlande.
Noël étant très peu célébré en Asie, nous attrapons au vol les quelques décorations de Noël croisées.
La tradition veut que des paniers de produits locaux soient offerts en cadeaux aux familles et amis le premier de l’An.
Comme la religion bouddhiste prédomine, les fêtes du Nouvel An sont davantage soulignées. Puis, selon le calendrier lao, nous passons de l’An 2555 à l’An 2556! Nous avons pris tout un coup de vieux!
Une très heureuse année… 2013 à tous! Que la SANTÉ vous permettre de réaliser vos projets les plus chers!
Annie, Ghislain, Guillaume et Olivier xx
Tu sais toujours te surpasser. Je suis ravie par ce que je vois!
RépondreSupprimerC'est merveilleux ton blog Annie, en qualité de présentation et en contenu. C'est beau de vous voir aller, ça éveille de beaux souvenirs en nous.
RépondreSupprimerContinuez ce voyage en beauté.
Adrien