dimanche 13 mars 2011

TSUNAMI

Hier matin, nous avons été avisés, par Mme Nicole du Réseau du Capitaine, qu'une alerte au Tsunami avait été lancée pour tout le Pacifique suite au tremblement de terre sévit plus tôt au Japon. Également, familles et amis nous ont transmis l'information. En ces cas, nous savons que nous sommes plus en sécurité en pleine mer qu'aux abords du rivage, alors peut-être allons-nous sentir une vague plus haute que les autres dans le courant de la journée. En après-midi, vers 14h (heure locale), nous avons en effet vécu notre premier Tsunami. MYRIAM a monté, tout en douceur sur le dos de ces vagues beaucoup plus hautes que les autres, environ 25-30 pieds, pour redescendre tranquillement, puis remonter et redescendre le temps de ces 5 vagues. Ghislain, alors seul dans le cockpit à ce moment, a été surpris, mais n'a pas réalisé immédiatement ce qu'il se passait; c'est lorsqu'il a jasé avec les animateurs du Réseau du soir qu'il a réalisé qu'il avait vécu son premier Tsunami. Pour vous dire l'impact, j'étais couchée à l'intérieur avec Olivier et jamais nous avons eu connaissance de ce phénomène, suis-je chanceuse ou déçue?

Ceci étant dit, nous avons franchi la mi-parcours à notre 9e journée en mer; c'est bon pour le moral, c'est bon pour le moral, c'est bon, bon, c'est bon, bon. Nous avons alors dansé dans le cockpit au rythme de La Compagnie Créole! Maintenant, nous en sommes à notre 12e journée et toute la famille se porte bien; un peu fatiguée, mais le moral est bon! Évidemment, nous avons hâte d'arriver, les enfants commencent à démontrer une envie de bouger, mais la vie à bord demeure paisible et les conditions de navigation sont toujours aussi bonnes malgré la présence de davantage de cellules orageuses. Nous tirons profit au maximum de ce que le vent peut nous donner en ajustant notre plan de voilure en conséquence; Gennaker, génois tangonné, voiles en ciseaux, nous multiplions les manouvres pour s'assurer d'avoir toujours le meilleur plan de voilure à poste.

Merci de nous suivre,
Annie et tout l'équipage de MYRIAM à 1000 milles nautiques de mouiller l'ancre.

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